Archie : la série continue
Le bal des finissants Des espoirs
Épisode 1.03
Une semaine passa. Ce lundi matin-là, le soleil
n'était pas au rendez-vous. De gros nuages noirs laissaient
croire à un orage sous peu. Comme toujours, Archie
n'était pas levé. Il serrait son oreiller
très fort et semblait faire un beau rêve car il
arborait un large sourire. Le retour à la
réalité lui fut plutôt brutal. Lorsque
sa mère pénétra dans sa chambre, elle
donna un fort coup de cymbales dans les oreilles de son fils. Archie se
réveilla en sursaut.
– Je suis levé! Je suis levé! cria-t-il.
Sans dire un mot, sa mère sortit de sa chambre avec les
cymbales. Après tout, Archie savait que son
déjeuner l'attendait en bas. Elle lui disait presque chaque
matin. Archie fit alors sa routine matinale. Une fois
habillé, il descendit au rez-de-chaussée prendre
son déjeuner. Il s'assit avec sa mère
à la table et commença à avaler ses
céréales.
– Comment ça va, au boulot? demanda Mary.
– Pas mal, répondit-il entre deux
bouchées. Mais je ne fais presque pas d'argent encore. J'en
devais à des amis et à Pop. Comme ils me l'ont
réclamé...
– Travailles-tu cette semaine?
– De jeudi à dimanche. J'espère avoir
assez d'argent avec ça parce que Tony ferme pour
rénovations pendant les deux semaines suivantes.
– Je suis contente que tu prennes tes
responsabilités, Archie. Mais ne néglige pas tes
études non plus.
Archie regarda l'horloge de la cuisine. Une fois de plus, il manquait
de temps.
– Zut! s'écria-t-il. Je vais encore manquer le bus!
Archie prit sa veste, son sac et fila comme l'éclair en
refermant mal la porte d'entrée. Mary vint alors la refermer
correctement. Elle pensa : «J'espère qu'il ne
néglige pas ses études comme il
néglige de fermer les portes!»
Archie avait sa veste dans la main droite et tenait son sac de la main
gauche. Il courut après l'autobus qui venait à
peine de passer mais en vain. Épuisé,
après deux coins de rue, il s'arrêta pour se
reposer. La limousine de Cheryl passa par là, ce matin
encore. Il faut dire qu'elle passait par là depuis plus
d'une semaine maintenant. Chaque matin, Archie manquait l'autobus et
à chaque fois, Cheryl faisait un détour par chez
lui, par hasard. Elle le reconduisait à l'école
chaque fois qu'elle le voyait. Ce jour-là n'était
guère différent des
précédents. La limousine se stationna
près d'Archie. Par habitude, Archie monta avec Cheryl.
– Merci Cheryl.
– Il n'y a pas de quoi, mon beau rouquin. Comment as-tu
aimé notre promenade, hier soir?
– C'était de toute beauté, Cheryl. Tu
connais les bons endroits!
– On pourrait recommencer, si tu veux, dit-elle d'un ton
sensuel.
Archie se revoyait dans le parc Pickins. Il était sorti avec
Cheryl la veille. Elle était venue le chercher chez lui. Ils
étaient allés manger au restaurant, puis avaient
terminé leur soirée au fameux parc Pickins. Ils
avaient trouvé un endroit pour admirer les
étoiles et avaient commencé à profiter
de leur soirée romantique, comme des tourtereaux. Archie se
remémora la scène encore et encore
jusqu'à ce que Cheryl le ramène à la
réalité.
– Archie! Archie! On est arrivé! Descends!
– Euh, pardon. J'arrive!
Archie sortit de la limousine avec Cheryl et tous deux
rentrèrent dans l'école, main dans la main. Juste
à temps car il commença à pleuvoir.
Cheryl quitta Archie pour se rendre à son casier. Ce dernier
croisa Jughead sur son chemin.
– Je ne t'ai pas vu de la fin de semaine, vieux, dit Jughead.
Qu'as-tu fait de bon?
– Je travaillais! Quoi d'autre?
– Pendant 48 heures?
– Euh, non. Les filles m'ont tenu occupé le reste
du temps.
– Et comment ça se présente pour les
examens?
– Mal, répondit Archie, tête
baissée. Je n'ai pas beaucoup de temps pour
étudier, ces temps-ci.
– Mais les examens commencent demain! Comment vas-tu faire?
– Je ne sais pas, Jug. Peux-tu m'aider à
étudier?
– J'aimerais bien vieux mais je dois étudier
aussi. Demande à Betty de t'aider.
– Mauvaise idée. Elle est bonne tutrice mais on
passe plus de temps à avoir du plaisir qu'à
étudier. Ce serait la même chose avec Ron.
– Alors étudie, vieux. C'est ce que t'as de mieux
à faire.
Archie prit distraitement son livre de biologie et se dirigea vers sa
classe de français.
La cloche du dîner sonna. Jughead et Archie se rejoignirent
à leur table habituelle. Archie prit soin de
vérifier ce qu'il y avait dans son assiette.
– Du pâté chinois, dit Archie.
Ça fait changement.
Il prit quelques bouchées.
– Et c'est délicieux! ajouta-t-il. C'est rare!
Moose et Dilton s'avancèrent vers eux avec leurs plateaux.
– On peut s'asseoir? demanda Dilton.
– Sûr! répondit Jughead entre deux
bouchées. Ça va Moose?
– Bof!
– Il va mieux mais il a de la misère à
accepter les événements, répondit
Dilton. Et vous?
– Moi, ça va, dit Jughead.
– Moi, j'aurais besoin d'aide pour étudier, dit
Archie. Pourrais-tu m'aider, Dilton?
– Bien sûr! répondit-il. J'aide Moose.
Je peux t'aider aussi. Ce qui est pratique pour moi, c'est que j'ai pas
besoin d'étudier pour passer mes examens. Je peux alors
aider mes amis en difficulté.
– J'ai un examen de bio demain. Peux-tu venir chez moi ce
soir?
– Certes. J'y serai à huit heures. Ça
te va?
– Oui, répondit Archie. Merci Dilt!
Peu après, deux personnes qui se tordaient de douleur au
ventre furent transportées sur des civières vers
l'infirmerie. Ayant assisté à la chose, Archie
demanda à un passant ce qui s'était
passé.
– Oh, c'est rien. Ils ont mangé du
pâté chinois de
M<SUP>lle</SUP> Beazly, répondit
le passant.
La cloche de trois heures sonna. Tous les étudiants se
ruèrent vers la sortie. Sauf Archie. Il prit son temps pour
ranger ses livres dans son casier et repartir tranquillement. Sur le
chemin de la sortie, il rencontra M. Weatherbee. Ce dernier l'aborda.
– Alors, Archie, dit M. Weatherbee, prêt pour les
examens? M<SUP>lle</SUP> Grundy m'a
informé que tu faisais des progrès.
– Euh, oui m'sieur, répondit Archie timidement.
– En passant, je te félicite! La
dernière édition du Bleu et Or est presque un
chef-d'oeuvre. On a rarement vu de tel journalisme par le
passé.
– Merci m'sieur! répondit Archie. Mais c'est un
travail d'équipe. Le mérite revient à
chacun des membres du journal étudiant.
– Bien, j'espère que tu vas réussir
aussi bien tes examens, conclut M. Weatherbee.
Le directeur ferma la porte de son bureau qu'il barra, et s'en alla
avec sa mallette. Archie partit de l'autre côté,
l'air songeur.
Archie franchit la porte d'entrée de l'école. Il
jeta un coup d'oeil à sa droite. Véronica
était assise sur un banc et semblait l'attendre. Lorsque
celle-ci vit Archie, elle s'empressa d'aller le rejoindre.
– Oh, Archie! s'exclama Véronica.
– Salut Ron!
– Tu te souviens de notre soirée de samedi soir?
– Si je m'en souviens...
Archie arbora un large sourire, alors qu'il se remémorait
cette soirée de samedi dernier. Ils étaient
allés voir un film, puis ils étaient revenus chez
Véronica pour terminer la soirée de
façon romantique au coin du feu. Archie se revit assis
près d'elle sur le sofa du salon en train de faire une
séance de «bécotage». La
soirée était idéale car les parents de
Véronica étaient partis pour la fin de semaine.
Smithers, le domestique, Gaston, le chef cuisinier, et Fifi, la
servante, avaient obtenu congé pour la fin de semaine. Alors
qu'Archie repensait à cette soirée,
Véronica le ramena à la
réalité avec une simple question.
– Aimerais-tu qu'on reprenne ça cette semaine?
demanda Véronica.
Archie effaça son sourire très vite.
– Euh, je... c'est-à-dire, euh... vois-tu, Ron,
j'ai pas le temps cette semaine, répondit nerveusement
Archie. Je dois étudier machinalement mes examens si je veux
passer mon année.
– Je pourrais t'aider à étudier, si tu
veux, dit d'un ton sensuel Véronica, en plaçant
son index sur le menton d'Archie.
La nervosité d'Archie atteignit son paroxysme. Il ne savait
pas quoi répondre. En fait, il voulait répondre
simplement par la négative mais il n'en semblait pas
capable. Après y avoir songé un moment, il donna
sa réponse.
– Ce n'est pas que je ne veux pas, Ron, mais je dois
étudier, pas m'amuser. Et puis, Dilton va m'aider.
– Oh! répondit Véronica. Ça
semble très... hmm... passionnant.
– Désolé Ron. On se reprendra.
– J'y compte bien, Archiekins. On se voit plus tard.
Véronica laissa Archie à un coin de rue
où elle tournait à droite alors qu'il continuait
tout droit.
Avant de rentrer chez lui pour souper, Archie décida de
passer chez Pop. En entrant dans la crèmerie, il vit Jughead
assis au comptoir avec Betty. Il alla les rejoindre.
– Salut Jug! Salut Bets!
– Salut vieux! répondit Jughead. Je vous laisse
ensemble. Je ne veux pas tomber sur Éthel car elle s'en
vient.
Jughead prit son hamburger avec lui et quitta la crèmerie.
– Que fais-tu ici, Archie? demanda Betty. Je croyais que tu
étais surchargé d'étude.
– Pas de problème, Bets! Dilton, notre
génie national, va m'aider à étudier
ce soir.
– C'est gentil pour moi, répondit
sèchement Betty. Ne t'ai-je pas aidé à
étudier dans le passé?
– Euh, oui mais là, je dois vraiment
étudier, expliqua Archie.
– Mais Dilton ne te fera pas de délicieux biscuits
au chocolat, lui, dit Betty d'une façon invitante.
Archie songea à la magnifique soirée qu'il a
passée en compagnie de Betty, vendredi dernier. Betty avait
loué un film d'horreur. Archie réconforta Betty
dans certains moments effrayants du film. Une fois le film
terminé, Betty lui servit ses merveilleux biscuits au
chocolat. Pour ajouter au plaisir gustatif, Betty les lui mettait dans
la bouche. À la fin de la soirée, Archie baissa
les lumières et fit preuve d'un romantisme charmant avec
Betty. Archie repensa à ces moments doux,
éclairés uniquement par la lueur de la lune qui
pénétrait dans le salon. Betty l'arracha
à ses songes.
– Archie? Tu m'écoutes? demanda Betty.
– Hein? Oh, oui, bien sûr, Betty!
Écoute, l'offre est généreuse mais
j'ai demandé à Dilton en premier. Tu comprends,
n'est-ce pas?
– Je suppose, répondit Betty.
– Et toi, que fais-tu ici? demanda Archie.
– J'attends Éthel. Elle voulait me parler.
– Ah bon. Ben je te laisse car je dois aller souper. Bye
Betty!
– Bye Archie!
Archie ramassa son sac et quitta la crèmerie.
Peu après, Éthel entra chez Pop. Elle avait la
mine plutôt basse.
– Allo Betty, dit-elle tristement.
– Eh bien, Éthel, qu'est-ce qui se passe? demanda
Betty.
– C'est toujours pareil, Betty. À chaque bal, je
me retrouve seule. Je n'ai reçu aucune invitation au bal et
les gars à qui j'ai demandé sont
déjà pris.
– Et Jughead?
– Il me fuit comme la peste.
– Mouais, j'avais remarqué. Il était
ici avant que tu arrives.
– Tu vois? Pourquoi les gars me fuient-ils comme
ça? Ça me déprime, Betty.
– Tu n'es simplement pas chanceuse, Éthel.
– Chanceuse... si j'étais aussi belle que toi...
– Oh Éthel! Arrête ça tout de
suite! dit Betty en fronçant les sourcils. On a
déjà eu cette conversation maintes fois par le
passé. L'important, ce n'est pas la beauté
extérieure; c'est la beauté intérieure
qui compte.
– Va dire ça aux gars!
Betty ne savait plus quoi répondre. C'était vrai.
Les gars pensaient beaucoup plus au physique des filles qu'à
leur personnalité à Riverdale.
– Ne désespère pas, Éthel.
Tu trouveras quelqu'un, j'en suis sûre!
– À 10 jours du bal? C'est utopique!
Éthel se leva et prit sa bourse qu'elle avait
déposé sur le comptoir.
– Je te remercie pour ton écoute, Betty. Mais je
ne crois plus aux miracles...
Éthel s'en alla, l'air dépité. Betty
se sentit mal pour elle. Mais elle songeait davantage à son
cavalier. Betty commanda peu après son souper à
Pop, c'est-à-dire deux pointes de pizza extra pepperoni et
un soda. Elle prit un double sundae pour dessert. Elle alla s'installer
seule sur une table près de la vitrine pour manger.
Pendant près de deux heures, Betty songea à
Archie. Elle était confiante qu'Archie la choisirait pour
aller au bal des finissants. La voix de sa meilleure amie la sortit de
ses pensées. Véronica venait d'entrer dans la
crèmerie en portant un ensemble attrayant et horriblement
cher.
– Alors Betty, dit Véronica, comment trouves-tu
mon nouvel ensemble?
– Pas mal, dit Betty sèchement. Mais ça
va te prendre plus que ça pour qu'Archie te choisisse.
– Ah? Qu'est-ce qui me manque?
– Une personnalité!
– Quoi? répondit Véronica, visiblement
frustrée. T'es juste jalouse, Betty Cooper! Si Archie sait
ce qui est bon pour lui, c'est moi qu'il va choisir!
«C'est probablement ce qui va arriver, d'ailleurs»
pensa Betty, soudainement moins confiante.
– Salut, les perdantes! dit Cheryl en entrant dans la
crèmerie. Alors, qui sont vos cavaliers pour le bal, les
filles?
Les propos de Cheryl provoquèrent de plus en plus l'ire de
Betty et Véronica.
– Pour qui te prends-tu, Cheryl Blossom? demanda
Véronica.
– Je me prends pour la seule et unique Cheryl Blossom,
dit-elle confiante.
– Par chance que tu es seule et unique, répondit
Véronica sarcastiquement. Betty, imagine le monde avec deux
Cheryl!
– Quel pensée horrible! ajouta Betty. Le monde
n'est pas prêt pour ça!
Cheryl était habituée aux sarcasmes des filles.
Elle fit fi de ces remarques.
– Vous rirez moins quand Archie vous confirmera que c'est moi
qui serai sa cavalière, dit simplement Cheryl.
– Tu prends bien des choses pour acquises, Cheryl,
rétorqua Betty. Il n'a encore rien dit.
– Eh bien, forçons-le à choisir
maintenant! suggéra Véronica. Il arrive.
Effectivement, Archie passa devant la vitrine de Pop et
pénétra à l'intérieur. Ce
qu'il vit augmenta son stress drastiquement. Les trois filles
semblaient l'attendre.
– Euh... salut! dit-il timidement.
Cheryl s'empressa d'approcher de lui et de mettre ses bras autour de
son cou.
– Dis-leur que tu viens au bal avec moi, mon beau rouquin,
dit Cheryl.
Archie chercha ses mots mais n'eut pas le temps de répondre.
Véronica s'avança et poussa Cheryl afin de
prendre sa place.
– C'est avec moi qu'il vient, dit Véronica.
Archie fut très embêté de
répondre de nouveau. Toutefois, Betty interrompit le tout.
– Lâchez-le! ordonna-t-elle. Laissez-le
décider, une fois pour toutes.
Véronica laissa Archie et se rangea entre Cheryl et Betty.
Les trois filles faisaient face à Archie.
– Alors, Archie, quel est ton choix? demanda Betty.
– Eh bien, je... euh... c'est-à-dire que...
– Hé Archie! Es-tu prêt?
Dilton venait d'arriver dans la crèmerie avec Moose.
– Oui, Dilt! s'exclama Archie. J'arrive dans un moment.
– Attends Archie, dit Véronica. Qui as-tu choisi?
– Écoutez, je vais choisir après les
examens, jeudi, la semaine prochaine. Ça vous va? Je dois
vraiment étudier, dans le moment.
– Quoi? On doit attendre un autre dix jours? s'exclama
Véronica, plutôt furieuse.
Betty s'approcha d'Archie et l'embrassa devant tout le monde.
– D'accord. Mais ne m'oublie pas, dit Betty.
Cheryl n'allait pas baisser les bras. Elle prit un air sensuel et
embrassa à son tour Archie.
– Pense à moi, Archie. Tu ne le regretteras pas,
ajouta-t-elle.
Véronica était furieuse mais s'efforça
de laisser sa colère de côté. Elle prit
Archie dans ses bras et l'embrassa longuement.
– Voilà un échantillon de ce qui
t'attend au bal, Archie, dit Véronica. Alors fais le bon
choix.
Archie arborait un sourire idiot et s'en alla en marchant de travers.
Les filles lui avaient fait un effet extraordinaire. Moose rejoignit
Archie et l'aida à sortir de la crèmerie. Dilton
les suivit. Cheryl prit une table seule, Betty quitta la
crèmerie et Véronica alla rejoindre Reggie qui
était dans un coin.
Un peu avant d'arriver au laboratoire de Dilton pour
étudier, les gars jasaient.
– Ta mère m'a fait le message, Archie, dit Dilton.
Pourquoi voulais-tu me rejoindre chez Pop au lieu de chez toi?
– Ma mère reçoit son club de bridge ce
soir et elles risquaient de me déconcentrer pour
étudier, expliqua Archie. Si je t'ai demandé de
venir me chercher chez Pop, c'est que je devais aller chercher mon
livre de maths que j'avais oublié là hier. Pop
m'a dit qu'il le gardait pour moi.
– Et où est-il? demanda Dilton.
– Euh... j'ai oublié de le demander à
Pop, répondit Archie. Les filles m'ont fait oublier
ça.
– J'espère que ta mémoire sera
meilleure pour tes examens, Arch, dit Dilton.
– Euh... pourquoi on ne va pas chez toi, Arch? demanda Moose.
– Je l'ai dit tantôt, Moose. Ma mère
reçoit son club de bridge. Ne m'as-tu pas
écouté?
– Ben... oui. Mais j'avais déjà
oublié.
«La mémoire est une faculté qui
oublie... ça promet!» se dit Dilton.
Les gars arrivèrent au labo de Dilton. Ce dernier servit des
sodas aux gars, puis sortit son livre de biologie. Ils
étudièrent toute la soirée. Toutefois,
à la fin de la soirée, Archie manqua beaucoup de
concentration en raison du bal. Moose n'était
guère plus concentré mais c'était son
état normal. En fait, Archie et Moose n'étaient
pas superbement préparés pour l'examen de
biologie. Mais ils croyaient tout de même en savoir assez
pour obtenir une bonne note.
Archie rentra chez lui aux petites heures du matin. Son crâne
était bourré d'informations sur la biologie. Il
fit sa routine du coucher et s'assit ensuite quelques minutes sur son
lit. Il pensa aux filles. Il pensa au boulot. Il pensa à
l'argent. Il pensa à sa semaine d'examens. Finalement, il
pensa que s'il ne finissait pas de penser, qu'il ne dormirait jamais.
Il se coucha alors et essaya de dormir.
© Février - Mars 2000, par Macfly
À suivre...
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