Des rages de jalousieChapitre 1Par un beau dimanche matin, Betty était déjà debout. Elle voulait absolument être en forme pour son rendez-vous avec Archie. C'est pour ça qu'elle avait décidé de faire un peu d'excercice en faisant une promenade avec sa bicyclette. Cependant, Betty était un peu inquiète. Elle savait qu'elle avait un examen de latin le lendemain matin et qu'elle devait étudier mais c'était la seule soirée qu'Archie pouvait sortir avec elle. Elle ne pouvait pas étudier le matin sinon elle oublierait tout. À cause d'Archie bien sûr.– Tant pis, ce n'est pas si grave que ça, se dit-elle. De toute manière, ce n'est qu'un examen banal. En plus, c'est la seule chance que j'aurai avec Archie, finit-elle par dire. Elle partit donc sur ces mots. Elle avait décidé de faire quelques km en commençant par le parc. Arrivée au parc, elle rencontra un type qui avait de sérieux problèmes avec sa bicyclette. Elle s'arrêta. – Est-ce que je peux t'aider? – Oh! Buenos dias señorita! Oui, j'aurais besoin d'un coup de main, s.v.p. – Pas de prob! répondit-elle en commençant à vérifier la bicyclette. Oh! C'est juste la chaîne. Voilà! C'est fini. – Merci! Merci! dit-il. Je ne suis pas très doué avec ces choses-là... continua-t-il un peu gêné voyant que c'était rien du tout. – De rien, ça arrive à tout le monde ce genre de truc. – Je me présente, Ricardo de la Peña. (Note: ça se lit Ricardo dé la Pégna, ñ=gn.) – Et moi, Betty Cooper. – Enchanté, señorita. Betty avait remarqué son accent latin. «Il n'est pas né ici, ça c'est sûr» pensa-t-elle. Elle avait appris dans ses cours que le «e» en espagnol se prononce «é». C'était pour ça que son nom s'écrivait avec des «e» mais qui sonnaient «é». Il avait cependant une grande éducation et son roulement des «r» la fascinait. – Allons nous asseoir un instant... Si vous voulez bien. – Bien sûr, mais pourquoi faire? – J'aimerais vous connaître un peu plus... – Ah bon? – Franchement, vous me fascinez. – Ah ha. Et pourquoi donc? – Vous n'êtes pas comme les autres filles que je connais et je l'ai vu dès que vous vous êtes approchée de moi. – Pas comme les autres filles? – Eh bien, premièrement, vous avez accepté d'aider un parfait inconnu. Deuxièmement, vous vous êtes salies les doigts sans protester et, troisièmement, vous êtes là à perdre du temps avec moi au lieu de continuer tranquillement votre routine. – Eh... Eh bien... N'importe qu'elle fille l'aurait fait non? – Non, pas toutes... – Oui, tu as raison... finit-elle par admettre en pensant à Véronica. Ne sachant plus quoi dire elle demanda: – Pourrais-tu s.t.p. arrêter de me dire vous? C'est trop vieux et poli. On s'est présentés non? On est donc des amis. – Non, mon éducation est faite comme ça. – Ah... Je vois. – Mais pour une jolie fille comme toi, je mettrais bien ma politesse de côté. Betty, pas mal gênée, décida de changer de sujet. – En fait, tu n'es pas d'ici, si j'en juge de ton langage. – Non, vous... Tu as raison. Je viens d'Espagne. – Wow! – Ma famille et moi, venons de déménager il y a une semaine. – Ça fait pas longtemps... À quelle école vas-tu aller? – À l'école secondaire de Riverdale bien sûr. – Oui, bien sûr... – Je commence lundi. Betty jetta un coup d'oeil à sa montre, se leva et dit: – Ravie de t'avoir rencontré Ricardo mais il se fait tard et je dois partir. – On se reverra lundi! Ok?! Bye! Elle partit ensuite à toute vitesse. – À lundi Betty... dit Ricardo en la voyant partir. À suivre...
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