Des rages de jalousie

Chapitre 11

Le bal continuait à l'intérieur. Tout le monde s'amusait à part Véronica et Archie. D'habitude, ils seraient en train de profiter de cette soirée comme toutes les autres qu'ils ont eues, mais cette nuit, ils n'avaient pas le coeur à la fête. Tous les deux avaient remarqué la sortie de Betty et de Ricardo. Ils n'osaient pas l'avouer, mais la jalousie les rongeait tous les deux. Archie prit Véronica de côté pour que personne ne les entendent.
– Véronica, je sais que tu veux Ricardo et que tu ne supportes pas qu'il préfère Betty, dit Archie. Alors, cesse de le cacher.
– T'es pas mieux Archie! On voit bien que Betty te manque et que tu voudrais recommencer à sortir avec elle! Mais tu sais quoi? C'est trop tard! Elle a trouvé son prince charmant et elle t'a laissé pour toujours, répondit-elle méchamment.
– Pis toi, Ricardo n'a de yeux que pour Betty! Tu ne vaux rien à ses yeux. Jamais il ne te fera attention. Je commence à comprendre pourquoi justement... Tu prétends sortir avec quelqu'un que déjà tu cours après un autre.
– Quoi? Répète Archie Andrews!
– Tu m'as très bien compris!
– Je te fais remarquer qu'on est de la même graine! Tu n'es pas stable toi aussi Archie! Enfin la petite idiote de Betty s'en est rendu compte! dit-elle presque en criant.
– Ne l'offense pas! C'est cet imbécile de Ricardo qui l'a...
– Si tu ne veux pas que j'offense Betty, n'offense pas Ricardo.
Archie prit une grande respiration et continua.
– Maintenant qu'on s'est déclaré nos sentiments, qu'est-ce qu'on fait?
– Puisque tu aimes Betty et j'aime Ricardo, faudrait qu'on s'aide à les séparer, dit-elle avec un sourire malin.
– Non.
– Tu ne veux pas ta chère Betty?
– ...
– T'en fais pas Archie. J'ai un plan.

Dehors, Betty et Ricardo regardaient les étoiles. Betty était dans les bras de son amoureux. Elle ne s'était jamais sentie aussi heureuse dans sa vie. Enfin un amour stable, pensa-t-elle. Ses pensées furent interrompues par la voix de son partenaire.
– Ne penses-tu pas qu'il faudrait rentrer? Les autres vont se poser des questions.
– Tu as raison. Rentrons.
Ils rentrèrent à l'intérieur. À peine rentrée, Betty fut arrachée à Ricardo par Véronica.
– Chère amie! Faut que je te parle.
Betty n'eut le temps que de donner un sourire d'excuse à Ricardo. Véronica l'entraîna dans un coin.
– Quoi encore Ron?
– Bets, je dois... Je ne voulais pas être celle qui te donne la mauvaise nouvelle...
– Quoi?
– Eh bien... Je sais pas par où commencer.
– Mais parle Ron!
– Je voulais pas te le dire mais comme je voyais que ça devenait sérieux...
– De quoi tu parles?
– Ricardo n'est pas celui que tu penses.
– Hein?
– Je t'explique. J'ai appris par mon père que Ricardo fait partie d'un club de poker. L'ami à mon père en fait partie aussi et il a remarqué que Ricardo est très bien accompagné à chaque partie, si tu vois ce que je veux dire.
– Oh Ron ! J'espère que ce n'est pas encore une de tes inventions pour m'écarter de Ricardo.
– Non, je te l'assure Betty!
– Et alors! Il a le droit d'avoir des amies.
– À ce que je sache, je n'embrasse pas et ne me colle pas très près avec mes amis.
– Pourquoi ton père te parlerait de Ricardo?
– Il veut tout simplement m'avertir sur Ricardo. C'est ce que je fais.
Betty n'avait pas l'air convaincue.
– Je sais que tu vas pas me croire.
– Je ne te crois pas, t'as raison.

Pendant ce temps, Archie s'était approché de Ricardo et avait commencé à parler avec celui-ci.
– Je ne t'ai pas encore pardonné pour ce que tu as fait à Betty, dit Ricardo.
– Je le sais, et je ne te demande pas ton pardon mais elle, elle l'a fait. Alors mets ça de côté tu veux? Si tu t'inquiètes pour son test en latin, tu sauras qu'elle ne l'a pas coulé. Bets est intelligente.
– Oui, je le sais. Je suis dans sa classe. Ça a tout de même baissé sa moyenne.
Cette réponse frustra Archie mais celui-ci ce retint.
– C'est vrai que Betty a toujours eu de bonnes notes...
– Arrête de tourner autour du pot et dis-moi directement ce que tu veux vraiment me dire. Ce n'est pas pour rien que tu es venu me parler.
– Eh bien, je veux juste t'avertir que Betty ne m'a pas oublié et qu'elle m'aime toujours. Elle va me revenir comme toujours.
– Comment oses-tu dire ça?
– La vérité choque mais c'est elle-même qui me l'a dit.
– Je ne te crois pas!
– Comme tu veux...
Archie partit laissant Ricardo songeur et fâché.

Pendant ce temps, Betty refusait de croire Véronica. Cependant, celle-ci avait réussi à lui mettre un doute.
– Donc, tu me crois pas. Je me l'avais imaginé mais si tu veux vérifier si je dis vrai sans être indiscrète, demande à Ricardo s'il fait partie d'un club de poker. Tu auras ta réponse.
– Mais ça ne me dira rien! Ricardo pourrait très bien faire partie d'un club de poker sans qu'il ait à jouer les Don Juan.
– Ben, heu...
Véronica ne savais plus quoi inventer pour que son plan réussisse mais elle trouva une solution.
– Ok, regarde. On n'a qu'a lui rendre une visite surprise quand il ira à son club et je te prouverai que j'ai pas tort, dit-elle en souhaitant que son plan marchera.
– Je sais pas Ron... Ce serait comme du manque de confiance envers Ricardo.
– Mais c'est pour ton bien Bets!
– Ok... Mais si j'y vais c'est pour TE prouver que tu as tort!
– Parfait!
Elles se laissèrent ensuite pour retrouver leurs partenaires.

À la fin du bal, tout le monde se firent des au revoir et partirent chacun de leur côté. Betty et Ricardo se dirigèrent vers la voiture de celui-ci. Il la fit monter et regagna sa place au volant. Ricardo mit la voiture en route. Pendant le trajet, aucun des deux ne parla. Ils étaient en train de penser à ce qu'Archie et Véronica leur avaient dit. Betty osa rompre le silence.
– Ricardo, je n'ai jamais su ce que t'aimait vraiment, tes loisirs, tes hobbies, des clubs que tu ferais peut-être partie... Parle-moi de toi.
Elle espéra ainsi avoir la réponse qu'elle voulait.
– Maintenant? Comme ça? C'est étrange mais puisque tu me le demandes. Eh bien, j'aime beaucoup faire du sport, lire, aller au cinéma. Je suis dans un club de golf, badminton et de lecture mais j'aime surtout être avec toi... dit-il en lui faisant un sourire.
Elle lui fit un sourire aussi. Elle se sentait soulagée de ne pas avoir entendu poker quand il fit sa liste de clubs. Cependant il rajouta:
– Ah oui! Je fais partie d'un club de poker auquel j'assiste tous les samedis.
Le sang de Betty se glaça pendant un instant et se souvint des paroles de Ron.
– Et toi, Betty, fais-tu partie de quelques clubs? Betty?
– Euh, excuse-moi, que m'as-tu dit?
Il la fixa avec un drôle de regard.
– Non, rien.
Ils arrivèrent à la maison de Betty. Il se gara et descendit pour ouvrir la porte de Betty. Celle-ci lui donna la main pour qu'il puisse l'aider. Il l'a raccompagna jusqu'à la porte. Devant la porte, celle-ci le remercia pour la belle soirée qu'elle avait eue avec lui et pour le joli collier. Il lui répondit:
– Ce n'était rien Betty. J'étais très heureux de te l'avoir donné et d'avoir passé une belle soirée aussi.
– Ricardo, je m'excuse pour tantôt dans la voiture. J'étais fatiguée et...
– Je sais Betty, ne t'excuse pas. Je suis fatigué aussi et je te comprends.
– Merci...
Elle s'approcha de lui et l'embrassa. Ils restèrent là à s'embrasser passionnément jusqu'à ce que Betty se libère et dise qu'il se faisait tard. Ricardo se dirigea vers sa voiture.
– Fais attention Ricardo.
– Oui Betty. Je vais t'appeler demain ok?
– Ok, bye.
Elle rentra et fit attention de ne pas faire de bruit afin de ne pas réveiller ses parents. Elle se rendit à sa chambre sans problème. Elle s'assit un moment sur son lit et son chat vint la rencontrer. Elle le flatta et se mit a penser: « Demain, samedi, je vais te prouver que tu as tort Véronica Lodge!». Elle se prépara et se mit au lit.

À suivre...



Épisode suivant


Retour au menu de cette fiction
Retour à la page des fictions
Retour à l'entrée du site